L’affaire des démons de Loudun à eu lieu en quel siècle ?
Bonne réponse: Le XVIIe siècle

LAURIER
Ou comment se débarrasser de quelqu'un en inventant des histoires qui font sourire aujourd'hui mais que les "bonnes gens" prenaient au sérieux à l'époque.... Comme dit le proverbe :"Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage"...

Rémi Belleypopée
Dans la nuit du 21 septembre 1632, dans un couvent d'Ursulines à Loudun, la mère supérieure Jeanne des Anges, la sous-prieure sœur de Colombiers, et la sœur Marthe de Sainte Monique, reconnaissent la voix et aperçoivent l'ombre du prieur Moussaut, leur confesseur mort quelques mois plus tôt.
Le 23 septembre, une boule noire traverse, soudainement, leur réfectoire. À la messe, saisies de convulsions, les trois femmes se mettent à faire d’horribles grimaces, à insulter Dieu, à hurler des blasphèmes et à recracher l’hostie.
La folie gagne, ensuite, les quatorze autres sœurs ursulines. En effet, les nuits suivantes, les autres religieuses du couvent affirment voir le même fantôme. Elles cessent de s’alimenter. Elles se mettent à courir à demi-nues sur les toits du couvent ou à grimper aux branches des arbres, malgré les intempéries. Le 11 octobre, elles affirment reconnaître, dans ce fantôme, le curé de la ville Urbain Grandier qu'elles accusent d'obscénités, d'attitudes lascives, de tentatives d'attouchements sexuels, et de les avoir ensorcelées. La prieure, Jeanne des Anges, qui avait été très affectée par le Grandier de devenir le confesseur de la communauté, a révélé des rêves impudiques avec le curé alors qu’elle ne l’avait jamais vu. Les autres religieuses seraient tombées amoureuses de lui en humant des roses enchantées.

tetouanforever
C’est au crépuscule de la chasse aux sorcières que se situe le cas du trop séduisant curé Urbain Grandier et de ses turpitudes fort peu sacerdotales avec les ursulines de Loudun et leur prieure, Jeanne des Anges. Tout commence en 1632 quand celle-ci et quelques sœurs, aussi exaltées que leur supérieure, sont prises de convulsions et se disent possédées du démon. Il faut dire que les nerfs sont à vif dans une ville où la peste vient de faire 3 700 victimes sur 14 000 habitants. Les religieuses sont exorcisées des démons, qui se mettent alors à parler par leurs bouches et déclinent leurs identités. En débitant les pires obscénités, les malheureuses mettent en cause le curé de la paroisse de Saint-Pierre-du-Marché, le beau Grandier, qui a déjà séduit nombre de ses paroissiennes, au grand dam des autorités ecclésiastiques, et en particulier du chanoine Mignon, aumônier des ursulines, qui se déchaîne contre le prêtre.
De nouvelles scènes de convulsion
Richelieu a envoyé à Loudun un homme à lui, le conseiller d’État Jean Martin de Laubardemont, afin de superviser la démolition du château de cette cité restée longtemps un foyer du protestantisme. L’enquête lui est confiée. Grandier, arrêté pour fait de sorcellerie, a beau protester de son innocence, les possédées continuent de l’accabler, les confrontations n’amenant que de nouvelles scènes de convulsions. Laubardemont, doté de pouvoirs exceptionnels, a reçu des instructions sévères du nouveau garde des sceaux, Pierre Séguier. Le

tetouanforever
mais alors ça ce termine comment ? ?? c'est captivant !

PHOENIX
Rémi Belley T 2021, elles ont dû avaler des mauvais champignons